La Fédération des pilotes a tranché
Depuis plusieurs mois, les pilotes tentent d’établir une nouvelle grille salariale pour leurs copilotes, justifiant que les perceptions sur bénéfices sont trop importantes. Ces dernières (appelées « Quote-Part ») sont reversées sous forme de cachet aux copilotes d’un vaisseau, et peuvent parfois s’élever à plus de 20% des revenus. Les pilotes, en conflit avec le Syndicat des Copilotes (le SyCop), n’arrivaient pas à faire procéder à une refonte officielle de la grille tarifaire.L’argument principal, défendus par les pilotes auprès de la Fédération des pilotes, concerne la prime à l’embauche. Cette dernière est considérée par les pilotes comme une avance sur salaire, ce qui n’est pas du tout la vision défendue par le SyCop. L’autre aspect soutenu par les pilotes pour justifier cette baisse des quote-parts est le volet « formation » du copilote. En effet, tant qu’un copilote est engagé à bord d’un vaisseau, il profite d’une obligation de formation, à charge de l’employeur, lui permettant de monter en compétences.
La Fédération des pilotes a donc été amenée à revoir la grille des quote part et à promulguer une loi galactique pour une mise en application dans les prochains jours. Elle a finalement donné raison aux pilotes en divisant pratiquement par 2 le montant des quote part. En échange de cette baisse significative, et pour éviter une grève de la part du SyCop, les quote part seront reversés, même si le copilote n’est pas en activité. En clair : un copilote inactif, mais toujours sous contrat, pourra percevoir ses revenus sur bénéfices même s’il reste chez lui !
« Il s’agit là d’un réel progrès » considère le représentant des pilotes ayant défendu la baisse des quote part auprès de la Fédération des pilotes. « Enfin nous allons pouvoir dégager des bénéfices convenables. Bien entendu que tout travail mérite salaire ! Mais comprenez qu’on ne peut pas demander à un pilote de supporter SEUL l’achat d’un vaisseau, son entretien, son assurance, les frais d’embauche d’un copilote, sa formation et lui reverser 1/4 des revenus perçus ! Comment voulez-vous qu’il puisse rembourser ses créanciers, investir dans de nouveaux modules etc ? La situation était devenue intenable ! Et encore, malgré cette baisse des quote parts, les copilotes doivent se sentir privilégiés : ils peuvent rester au lit en continuant à gagner de l’argent ! »
Le syndicat des copilotes n’a pas tenu à répondre à Vox Veritas sur ce point, mais a fait paraître un communiqué partageant son « indignation face à cette baisse de revenus inqualifiable qui risque de nuire gravement à la profession sur le long terme. Le syndicat met en garde sur le risque de pénurie de personnel dont seuls les pilotes seront responsables ».