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Focus sur la puce Spyway

La plus puissante des I.A. jamais créée

La puce de type Spyway a récemment fait parler d’elle avec l’histoire du CMDR Tchamallow. Vox Veritas a décidé de mener une enquête sur cette puce de type militaire afin de comprendre plus précisément les enjeux de cette affaire et les problématiques auxquelles sont confrontés les Black Birds et le Consilium. Nous nous sommes donc rendu au sein du Laboratoire d’Analyse et de Recherche Alien (L.A.R.A), le laboratoire scientifique du Consilium pour tenter d’en savoir un peu plus.

Le Dr. K.T. Steinman, Chercheur en Ingénierie I.A. nous explique.

« Tous les vaisseaux, même les plus légers, sont bien entendu équipés d’une I.A, ou plus communément appelés ordinateurs de bord. Elles permettent de soulager le pilote des tâches les plus répétitives ou les plus ardus. Certains pilotes préfèrent piloter en « manuel » ne laissant que peu de fonctions gérées par l’IA. D’autres, au contraire, souvent des marchands, laissent l’IA aller jusqu’à poser le vaisseau dans les stations ou sur les outposts. Pour autant, tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg, car l’IA, même en mode manuel, gère un nombre incalculable de paramètres. On peut citer :

  • La compensation des forces en vol assisté,
  • Le calcul des routes et trajectoires sécurisées en hyperdrive,
  • La gestion hydraulique et électrique des systèmes embarqués,
  • La gestion des données cartographiques,
  • L’interfaçage et mise à jour des missions et messages,
  • La gestion des fréquences de communications intra et inter systèmes,
  • La pressurisation et compensation des températures tout au long des phases de vol (proches étoiles, températures basses extrêmes),
  • La gestion de certains aspects de l’armement ciblage, recherche de prime et envoi des données aux instances,
  • etc.

La plupart de ces puces sont assez classiques. Les CMDR s’équipent souvent en fonction de leurs besoins : puces Explora, TB-143, Tradik, etc. Ce sont des puces rarement très onéreuses et parfaites pour les usages courants. Certaines puces sortent cependant de l’ordinaire : les puces I.A scientifiques, de prospection profonde et autres usages généralement réservés aux sociétés ou professionnels de secteurs très limités. Le prix de ces puces, moins polyvalentes mais beaucoup plus efficaces dans leur domaine, s’envolent littéralement.

 

Protocole de puce de type Explora
Protocole de puce de type Explora

 

La puce Spyway

La puce dont nous parlons aujourd’hui est de type « Spyway ». C’est en 3267 que Core Dynamics a mis au point, sous l’impulsion des instances militaires de la Fédération, une IA étonnante. Elle est 2 à 3000 fois plus puissante que les puces scientifiques THQ334 réputées comme les plus performantes. La puce Spyway est clairement destinée au combat, mais Core Dynamics voulait aussi une puce IA auto-éducative. C’est là tout la différence ! Bien sûr, toutes les IA de nos vaisseaux sont capables d’auditer des failles, de s’auto-programmer en fonction des problèmes rencontrés. Elles apprennent, bien sûr ! Mais ce qu’elles ne font pas c’est de prendre des initiatives. La Spyway le peut, c’est même comme cela qu’elle a été conçue. En fonction des situations, elle peut improviser, changer d’attitude, se re-spécialiser : Devenir une IA espion, trader, médicale, hacker….qu’importe, elle n’a pas de limite.

Son usage est par conséquent des plus réglementés. Ces puces sont tellement rares qu’elle n’ont pas de numéro de série; mais un nom propre. Elles sont considérées par les militaires comme des soldats, des entités presque aussi « présentes » que les personnes « réelles ». Vous imaginez aisément que le prix de ces puces est exorbitant, on parle, selon certaines rumeurs, de 2 stations Coriolis pour 1 IA Spyway !

L’autre particularité de ces IA est la symbiose avec leur « porteur ». Tous les pilotes ayant sous leur contrôle une Spyway ont reçu un implant cérébral très spécial permettant de s’interfacer avec l’IA. C’est ce lien, presque filial, qui permet à la puce de devenir autonome, sans jamais pouvoir se retourner contre son hôte.  C’est la perfection….absolue ! Posséder une telle puce est unique et c’est un immense pouvoir.

Schéma de "l'implant Spyway"
« L’implant Spyway »

 

Il est totalement incompréhensible que la puce « Sally » puisse être possédée et interfacée avec un Civil. Il est impensable qu’un homme seul, Monsieur tout-le-monde, soit en capacité de trouver, de payer et de s’équiper d’une telle puce. Il n’est même pas certains que Li Yong-Rui puisse le faire…..c’est dire !

Toutes nous recherches se concentrent sur ce point. Imaginez le pouvoir du Consilium et des Black Birds s’ils possédaient cette puce ! Elle est prioritaire, c’est une certitude aussi absolue que l’arrivée prochaine des Thargoids…et ces événements pourraient bien être liés ! »

Dr. K.T. Steinman

A Propos de Octavia Hebeny / Economie, Politique

Octavia Hebeny / Economie, Politique
Octavia Hebeny est une journaliste de Vox Veritas depuis son lancement. Elle est spécialisée dans les articles économiques et politiques. Après des études en économies galactiques, elle intègre un journal indépendant à Crevit pour suivre la bourse du Marché local. Rapidement elle se fait une place au sein des hommes et femmes politiques dans un large rayon autour de Crevit. En septembre 3301 elle déménage à Munfayl pour suivre son compagnon (CMDR Manius Frowin), haut gradé dans les forces de sécurité du système Munfayl, dès l'arrivé au pouvoir des Black Birds. Son charisme lui permet très aisément de décrocher des interviews des plus hauts fonctionnaires et hommes politiques. Elle se dit de "pensée libre", mais celle des Black Birds lui convient bien plus que les autres !

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