Qui est le Docteur Mac Yavel ? Peu de gens le connaisse, mais il occupe pourtant une place capitale au sein du squadron : medecin en chef.
Il a reçu l équipe de Vox-Veritas dans l’hôpital principal de Bondarek Orbital, réputé pour remettre sur pieds les combattants les plus durement touchés.
Le Docteur Yavel nous a donc ouvert les portes de son hopital.
Cela devait etre une heure de pointe. Des le passage des portes, deux infirmiers passèrent en courant devant l équipe de journaliste en tirant un brancard sur lequel gisait le corps d un pilote agonisant. A droite, une équipe d ouvriers essayait d ouvrir a la disqueuse ce qui ressemblait a une capsule de survie. Cette dernière était tellement abîmée qu’il était difficile d imaginer que quiconque ai pu survivre à l intérieur. A gauche un pauvre gars a qui il manquait le bras gauche hurlait de douleur.
Le preneur de son ne put s empêcher de s exclamer :
«on est en guerre ou quoi?»
Une infirmière, ravissante au demeurant, l entendit et lui répondit :
«oh non, c est habituel, c était la séance d entrainement du squadron ce matin, ils ont même été plutôt soft, nous n avons eu que 3 décès…»
Une fois avoir passé les formalités de l accueil, errer quelques minutes dans les longs couloirs aseptisés puis enfin trouver l ascenseur qui montait au dernier étage du bâtiment, l équipe arriva enfin devant le bureau du médecin en chef.
Mur peints en rouge, aquarium à requin, et morceaux organiques sous bocal en tout genre, la déco est plus inquiétante que rassurante a l intérieur. Le docteur Yavel était assis derrière son luxueux bureau en bois de More. Relativement âgé, les yeux cachés derrière de petites lunettes rondes respiraient a la fois l intelligence et quelque chose de plus dérangeant, proche de l illumination.
L interview pouvait donc commencer.
Angus ness : bonjour docteur, et merci de nous recevoir dans vos locaux. Pour nos lecteurs pourriez vous nous décrire un petit peu votre parcours ?
Marc Yavel : mais bien sur jeune homme. Je viens du système shanghdi. J ai fait mes études sur sol comme tout grand médecin qui se respecte. J aurais pu être major de ma promo. Malheureusement je n ai pas eu mon diplôme a cause d une sombre histoire d infirmière fille du directeur. Je crois qu’il n a pas apprécié les améliorations que j’avais apporté, enfin bref, j’ai du partir de sol de manière assez précipité.
De retour sur shangdi j ai exercé de manière assez clandestine, mais cela m a permis de sortir des sentiers battus et de découvrir des techniques de greffes sur humain assez innovantes.
AN : j en ai entendu parler oui, et vous n avez jamais eu de soucis avec les autorités ? De nombreuses disparitions ont été signale a l époque non?
MY : je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Tous mes coba…. patients pardon étaient volontaires et a peu près conscient des risques. Il est vrai que les débuts ont été difficile et les progrès plutôt lent, mais on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs comme on dit. Tout était parfaitement légal.
AN : ah je croyais que le système était anarchique a l époque…
MY : donc c’était bien légal a shangdi c est bien ce que je dis.
AN : revenons a nos moutons, comment vous êtes vous retrouvé médecin en chef du Squadron ?
MY : vous vous souvenez de l attaque pirate sur le laboratoire de Shandgi ? Bon, il se trouve qu a ce moment la avait lieu une réunion regroupant les plus grands médecin du coin. Et bien ils ont été pris dans l attaque. Aucun survivant. L’information a pas filtre a l époque mais je peux le dire maintenant. Il ne restait donc plus que moi pour le poste…
AN : vous n y etiez pas convié ?
MY : si bien sur, mais j ai été pris par d autres obligations. Pour tout vous dire j’étais sur une opération importante. Un pilote du squadron était arrive au bloc, et comme tout le monde était en réunion je m en suis chargé. Je pouvais pas l’abandonner le pauvre, il avait un morceau de son cockpit planté dans le thorax. L’opération a duré 13 heures, mais au moins on a réussi a le garder en vie. Faut dire qu’après que je lui ai coupé les jambes, il saignait beaucoup. C est dommage j’aime bien ça moi couper les jambes… pardon je m’égare, en tout cas on a extrait le cockpit qui se porte bien et a pu être remis sur le vaisseau. Quand au pilote, il va bien, on a pu lui implanter se superbes jambes modèle pistorius 3300, une pure merveille. Il en avait peut être pas besoin au départ, mais on peut dire maintenant qu il est amélioré. Et il court bien plus vite!
AN : tres bien tres bien, vous avez l air passionné par votre métier. Pourquoi vous êtes vous engagé dans cette branche ? Une vocation?
MY: depuis que je suis tout petit j adore couper des jam… réparer ce qui est casse pardon. J’ai commencer sur des animaux bien sur, mais j’aime les humains avant tout, il me paraissait donc naturelle de faire des études de médecine. Aujourd’hui je suis fier de dire que je participe a l’amélioration et la sauvegarde de l’espèce humaine.
AN : merci docteur. Dernière question plus d’actualité, que pensez-vous de l’expédition du Gnosis ? Il paraîtrait que des pilotes du squadron vont s y joindre.
MY : je suis pas la pour commenter des informations confidentielles jeune homme, mais si vous voulez mon avis, j ai peur si nos pilotes y vont. Se sont des combattants, pas des explorateurs, ils sont pas doués pour ça. Vous me direz que de grands explorateurs sont dans les rangs Black Birds, n’est-ce pas ? Laissez moi rire, tenez par exemple, l’un de ses grands explorateur, réputé en plus comme excellent pilote par ailleurs, vient de nous être ramené d’une étoile a neutron situe à 12000AL de la bulle. Il a explosé son vaisseau en voulant surcharger son fsd et il aurait ripé qu il a dit. Il a perdu des mois de données scientifiques tout ça pour gagner un petit peu de temps… et vous voulez que ses gars participent a une expédition ?
Laissez la science aux scientifiques si vous voulez un conseil. Apres je me plains pas, je suis sur que ces petits gars vont finir sur ma table d’opération. Ça tombe bien je viens de recevoir un arrivage de prothèses urinales dernier cri, paraîtrai qu on peut atteindre la force d un karcher avec, et si…
AN : et bien merci beaucoup Docteur Yavel, je pense que nous en avons assez pour aujourd’hui.
MY : avec plaisir, n’hésitez pas si vous êtes blessé, appelez moi vous serez entre de bonnes mains!