Le scandale étouffé
[05 février 3302]
Depuis de nombreux mois, les disparitions d’enfants dans les systèmes de Crevit, 18 Ceti et Erisagirari sont de plus en plus fréquentes. Les forces de l’ordres avaient pensé, au départ, à des trafiquants ou de simples fugues, mais toutes les pistes ont conduit à des impasses. La situation devient préoccupante, on l’imagine pour tous les parents de ces systèmes, mais surtout pour les autorités qui ne savent plus comment gérer cette crise, car c’en est bien une.
« Les disparitions ne sont pas si nombreuses, explique un des responsables de l’enquête à la station Landsteiner City (18 Ceti), de sorte que nous ne pouvons pas parler « d’épidémie » galopante. C’est surtout la régularité de ces enlèvements, plus que leur nombre, qui nous interpelle : 2 par mois, chaque mois, systématiquement le même jour ! Les forces des autres systèmes constatent la même chose…. ce qui fait 6 enfants par mois dans nos trois systèmes. Les enfants ont tous le même âge, tous des garçons, Ça ne peut pas être une coïncidence ! Il nous a fallu un temps incroyable pour nous rendre compte de ça, il y a probablement des centaines d’enfants concernés par ces mystérieuses disparitions.Nous cherchons partout, nous avons interrogé les familles à de multiples reprises, ainsi que les services de surveillances, les camarades de classe…rien, absolument rien ! »
A demi mots les enquêteurs avouent leur incapacité à régler cette situation préoccupante. Les autorités, elles, préfèrent ne pas s’exprimer parlant de phénomènes marginaux vu la population globale de ces systèmes. Il en demeure un mystère qui interpelle de plus en plus de monde. Dernièrement des enquêteurs privés ont été engagés par les familles des enfants disparus pour tenter de retrouver les disparus.
Munfayl semble épargné par ce « mal », mais les prouesses dont font preuve nos services de sécurité, de surveillance et de renseignements, y sont sans doute pour beaucoup ! Il n’est pas exclus qu’une enquête non officielle soit menée par le Consilium pour aider les familles en détresses.
Artélus Aastein, pour Vox Veritas