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Découverte de six bases INRA: la poésie des ruines

De notre envoyé spécial à Hermitage 4A

Après la découverte d’une première base abandonnée de l’INRA le 9 octobre dernier par le Cmdr EfilOne, ce sont pas moins de cinq autres stations scientifiques qui viennent d’être ajoutées sur la carte galactique depuis ces deux derniers jours. Retour sur une légende qui vient de reprendre vie.

Base de l’INRA sur Hermitage 4A

 

Les explorateurs sont en effervescence : depuis le 9 octobre, date de la découverte de première base abandonnée de l’INRA sur Hermitage 4A, de nombreux commanders sont fébrilement partis à la recherche d’autres stations scientifiques dont l’emplacement semble avoir été oublié depuis de longues décennies. Après une enquête minutieuse, qui exigea en particulier le quadrillage de nombreuses planètes et la triangulation à partir de la position des étoiles, ce sont pas moins de six bases qui ont pu être ainsi localisées à ce jour ; trouvailles dues en particulier aux Cmdr francophones EfilOne et Syléo.

« C’est au virus Mycoid que l’humanité doit sa victoire »

Le Professeur Démétrios, archiviste à la bibliothèque du système Alexandrinus, nous rappelle l’importance que revêtit autrefois l’INRA dans la lutte contre les Thargoïds.

 « Au temps de la première guerre Thargoïd (3100-3151), alors que l’humanité essuyait de lourdes pertes, la Fédération et l’Empire décidèrent d’unir leurs forces ; ils s’associèrent pour donner naissance à l’Intergalactic Naval Research Arm (INRA), organisme secret chargé de la lutte anti-alien par tous les moyens. Le département scientifique de l’INRA a alors développé dans le plus grand secret un agent pathogène nommé « virus Mycoid » ; celui-ci  s’attaquait à un type de plastique polymère utilisé dans les propulseurs bio-mécaniques des vaisseaux extra-terrestres. La flotte Thargoïd, privée de ses fabuleux moyens de déplacement à travers le « witch space » (hyperespace, NDLR), n’eut d’autre choix que de se replier. C’est au virus Mycoid, répandu au moyen de spores par les pilotes de l’INRA, que l’humanité doit sa victoire contre une civilisation par ailleurs plus avancée que la sienne au plan technologique. Faute d’archives suffisantes, la suite de l’histoire était jusqu’ici plus incertaine. On disait que l’INRA avait été démantelée après la fin du conflit. La communauté des historiens se réjouit de la découverte récente des bases perdues, qui nous permettra très certainement d’en apprendre beaucoup plus sur cette période troublée de notre passé. »

« Un témoignage historique précieux »

Les spécialistes doutaient de l’existence de l’INRA : la découverte de six bases, sur lesquelles subsistent encore des traces de virus Mycoid, vient confirmer sans hésitation possible l’existence de cette organisation secrète, et le rôle d’artisan de la victoire qu’elle a joué dans la première guerre Thargoïd. Le Professeur Démétrius est très optimiste sur la possibilité d’en apprendre bientôt davantage encore sur ces mystères surgis de ces temps obscurs.

« Ces bases constituent un témoignage historique précieux, continue le Pr Démétrius. Les chercheurs ont déjà entrepris de recueillir les documents qui éclaireront cette période sombre de notre passé. Malgré le mauvais état des ruines, de nombreux enregistrements audios ont pu être récupérés et font d’ores et déjà l’objet d’analyses méticuleuses ».

Des « pèlerins » sur les bases INRA : « Il se dégage de ces ruines une poignante poésie »

Les Historiens ne sont pas les seuls à visiter ces ruines. Celles-ci sont en passe de devenir un véritable lieu de pèlerinage : beaucoup de commanders se pressent dans ces stations oubliées, dans lesquelles ils voient les symboles d’une humanité ingénieuse et inventive, capable de venir à bout de l’adversité par sa seule intelligence. L’émotion est sensible chez ces visiteurs, qui parcourent lentement les allées de la base glacée à bord de leurs SRV.

Nous avons interrogé un de ces pilotes, en train de photographier, la mine recueillie, inscriptions et logos encore visibles sur les silos abandonnés.

« L’INRA, c’était David contre Goliath », nous confie l’un de ces pilotes. « Les Thargoïds ravageaient la galaxie, à l’époque, et l’humanité voyait sa fin toute proche. Il se dégage de ces ruines une poignante poésie. C’est bouleversant de penser que c’est ici que des cerveaux humains ont mis au point une arme pacifique qui nous a permis de repousser la menace alien. Puisse l’humanité d’aujourd’hui prendre pour exemples ces glorieux savants de jadis ! ».

« Mélancolie » et « nostalgie » sont les termes qui reviennent le plus souvent dans la bouche de ces touristes arpentant les bases désolées. Nous mettons toutefois en garde les pilotes désireux de visiter ces stations contre la présence de brigands qui ont rapidement infesté les lieux après leur mise au jour.

La Wing Atlantis : changement de cap face à la menace alien ?

Si quelques pilotes Black Birds ont participé aux recherches à titre individuel, le mérite de la découverte revient aux Children of Raxxla, au groupe Osiris, mais aussi à la Wing Atlantis.  Serait-ce le signe d’un revirement politique de la part de l’ex-porte-parole du Consilium, et d’une salutaire prise de conscience par la Wing Atlantis du danger imminent que représente pour l’humanité le retour des Thargoïds ? Certains veulent encore y croire.

 

Coordonnées des bases

https://forums.frontier.co.uk/showth…=1#post6011253

Hermitage 4 A (-53.75, 157.61).

 

https://forums.frontier.co.uk/showth…=1#post6036819

HIP 15329 A 3 C (-62.61, -44.26).

 

https://forums.frontier.co.uk/showth…=1#post6037149

Alnath A 2 A A (4.018, 133.54).

 

https://forums.frontier.co.uk/showth…=1#post6037268

HIP 59382 1 B (11.41, 177.06).

 

https://forums.frontier.co.uk/showth…=1#post6037464

Hogan Depot – HIP 7158 A 2 B (-44.63 -63.79).

 

System LP 389-95, Planet 7 (57.96, 50.03).

A Propos de Albert Blondin

Albert Blondin
Albert Blondin, romancier et journaliste, s'est rendu célèbre par ses reportages d'investigation. Il a découvert Munfayl et le Consilium au cours d'une enquête portant sur les asiles psychiatriques. Il n'a plus songé à en partir, surtout depuis qu'il a découvert l'UAlcool au Perséphone. Il met depuis quelque temps tout son talent à suivre les Black Birds sur les théâtres d'opération.

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